samedi 5 décembre 2015

Les riches



« Je déteste les riches » a dit François Hollande. Ayant vécu de 1971 à 1974 au milieu non seulement des riches mais des immensément riches, je n’en suis pas très friand moi-même car la richesse ressemble au levier d’Archimède : elle donne le pouvoir d’amplifier ce que l’on est. Généreux si on l’est par nature, égoïste, arrogant, avide, exploiteur ou tout simplement méchant par “plaisir” selon les cas. Nous sommes faibles. Ce sont donc souvent les plus bas instincts qui dominent. La richesse fait fructifier nos instincts comme le fumier fait pousser toutes les plantes, sans distinction, y compris les mauvaises herbes.
François Hollande a cependant oublié deux choses essentielles :
1.   Lorsqu’on ne peut en imposer par l’argent, on essaye autre chose : brutalité, malhonnêteté, agressivité, manifs, rigidité administrative et syndicale ou tout simplement l’acquisition d’un pit-bull ou d’un rottweiller. S’il suffisait d’être riche pour être méprisable, ce serait tellement simple ! C’est pourtant ce que les François Hollande de ce monde voudraient nous faire croire.
2.   On a bien essayé d’éliminer les riches de la société. Cela s’est fait de 1917 à 1989 en Union Soviétique. On se retrouve alors avec 0,01% de riches, c’est à dire les dirigeants du parti communiste, et 99,99% de pauvres. Nous n’en sommes pas là mais nous y tendons tout doucement.

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