lundi 28 janvier 2019

Sentinel


Off the coast of India is a small island that 18th century European cartographers had called Sentinel Island. Oddly enough, none of the European countries ever invaded, explored, or simply set foot on this island.

After gaining her independence from England, India decided that nothing should be changed. The 1,200 or so Sentinellians live as did our prehistoric ancestors, and the Indian government thought (and still thinks) that it is a precious and admirable state of affairs. No one should bother these people. Sentinel Island is off limit to anyone. The Indian Navy keeps an eye on it.

A young American missionary decided that he would ignore the Indian laws and go to Sentinel in order to bring the word of God to these forgotten people. He bribed and convinced a fishing boat owner to take him there. The missionary landed, and in the few seconds the skipper took to turn round and flee, he just had time to watch the young man being skewered by half a dozen arrows.

Am I a bad person if it makes me laugh ?






jeudi 10 janvier 2019

Deux approches


Une observation ou un incident ne forme pas une statistique. Loin de là ; très, très loin de là. Cela peut cependant être symptomatique.

En 2017 j’ai subi une légère opération en Angleterre, du genre anesthésie locale. On vous allonge, on vous charcute un peu, et on vous renvoie chez vous. Suivant !
En descendant de la table d’opération, j’ai été pris de vertige. L’infirmière m’a rattrapé et reconduit vers la salle d’attente en disant : « Appuyez-vous sur moi. »
« Cela veut dire que nous sommes fiancés ? » Ai-je demandé.
« Oui, mais que cela reste entre nous. »

En 2018, rebelote, mais en France cette fois. Nouveau petit vertige. Nouvelle infirmière qui me dit : « Appuyez-vous sur moi. »
« Cela veut dire que nous sommes fiancés ? »
« Si mon compagnon vous entendait, il vous casserait la gueule. »

Pas de statistique, pas de conclusion. Juste une pointe de tristesse.  

jeudi 3 janvier 2019

Pas d'amalgame


Pendant des années, les gouvernements de gauche ont hurlé « Pas d’amalgame ». Chaque fois qu’un islamiste ou un clandestin commettait un horrible crime, c’était immédiatement : « Pas d’amalgame ». À tel point que Manuel Vals avait été surnommé Monsieur Padamalgam.
Depuis quelques jours, « on », c’est-à-dire la presse subventionnée,  prostituée de l’Élysée (journal L’Immonde en tête), mais aussi le milliardaire de BFMTV, grand copain de Macron, tout ce joli club fermé accuse les gilets jaunes de commettre des violences. Ces petits marquis de la pensée unique sont trop contents de mettre dans le même sac la racaille des banlieues et les gilets jaunes. On peut leur crier : « Pas d’amalgame ! » Cela ne sert à rien puisque nous ne sommes que des sans-dents. N’ayant pas réussi à nous payer une Rolex avant l’âge de trente ans, nos opinions n’ont aucune valeur.