lundi 18 avril 2016

Immortalité



Osiris, tué par sa propre famille (comme, plus tard, dans une autre mythologie, Abel par Caïn) fut « raccommodé » par Isis et ressuscita. Abel eut moins de chance.
Jésus est ressuscité, comme on le « sait ». Sous la pression de l’empereur Constantin, il fut ensuite déifié par un  vote à la majorité des évêques au premier concile de Nicée
Le Prêtre Jean, que les légendes placent soit au Sahel soit en Inde, n’a pas eu besoin de ressusciter car il n’est jamais mort. Certains attendent encore son retour.
La nuit des temps est peuplée de fantômes. Le besoin de croire à une forme ou une autre de résurrection ou de pérennité doit se cacher dans les gènes de toutes les sociétés. Quelle est la signification profonde de ces croyances ?
Au cinquième* siècle avant notre calendrier, Siddhârta Gautama, autrement dit Sakyamuni (c’est à dire le sage de la tribu des Sakya), autrement dit Le Bouddha, avait senti le danger en suppliant ses disciples de ne pas le déifier, et par voie de conséquence, de ne pas l’immortaliser. Avec lui, le monde avait fait un pas de géant vers la maturité mentale.
*De récentes études archéologiques et historiques nous disent qu’il faut reculer cette date d’environ 200 ans.
Notre époque, par contre, fait parfois des pas en arrière vers l’infantilisme car Elvis Priestley et Michael Jackson ne sont pas morts (Comment…vous ne saviez pas ?).

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