lundi 25 avril 2016

Apparences



Est-ce une coïncidence ou peut-on prudemment généraliser ? Dans ma vie professionnelle, et même depuis que j'ai pris ma retraite, j'ai rencontré des femmes qui étaient presque toujours joyeuses, rieuses, bavardes, bruyantes même, et pleines d'entrain. On est attiré par ces femmes. Elles vous remontent le moral. Puis, un jour, on s'aperçoit qu'elles essaient de torpiller votre carrière, ou qu'elles disent du mal de vous. Je me suis rendu compte, au cours des décennies, que les femmes sur qui on pouvait compter étaient en général plus discrètes ; pas tristes ou neurasthéniques, mais simplement calmes, souriantes et réfléchies avec, la plupart du temps, un discret mais très réel (et même décapant) sens de l'humour.
Et les hommes ? Si j'ai dit « femmes » c'est simplement que les circonstances ont voulu que je travaille presque toute ma vie avec des femmes. Pour les hommes, il me semble que l’on se méfie instinctivement des vantards et des matamores, des grandes gueules au rire tonitruant et des monsieur-je-sais-tout.
« Le bruit et la fureur » disait Shakespeare. Le bruit et la fureur sont-ils incompatibles avec la générosité, l'honnêteté, la loyauté et l'amitié ? J'ai l'impression que Shakespeare avait vu juste. Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire