vendredi 18 mars 2016

Equilibre



Esther Ranzen a présenté pendant une dizaine d'années à la télévision britannique un programme pour les consommateurs, style Que Choisir ou 60 Millions de Consommateurs.
Par la suite, elle s'est faite le champion des enfants battus et maltraités.
Esther n'est ni philosophe ni maître à penser mais voici deux de ses remarques sur la vie :
« En littérature, musique, film ou théâtre n'ayez jamais honte de préférer la qualité à la médiocrité. »
« Faire l'amour est la seule drogue que je recommande. Ne regrettez aucune liaison, même si elle vous a fait souffrir »
Esther ne fait que répéter ce qu'avait déjà dit la reine : « La souffrance est le prix de l'amour »... et aussi ce qu'avait écrit William Shakespeare il y a plus de 400 ans : « Better to have loved and suffered than never to have loved at all » c'est à dire: « Il vaut mieux avoir aimé et souffert que de ne jamais avoir aimé ».

Les oiseaux ont besoin de deux ailes pour voler ; et il est impératif que les deux ailes soient de même longueur. Nous aussi, humains, nous avons deux ailes : l'aile de la faculté d'aimer et celle de la faculté de souffrir. Plus la première est longue, plus la deuxième l'est également. Si l'on nous donnait la liberté de choisir la longueur de nos ailes, quelle dimension choisirions-nous ?
En fait, la question ne se pose pas : nous la possédons, cette liberté, et depuis notre adolescence, nous avons choisi à la fois la dimension de notre extase et  celle de notre douleur.

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