dimanche 30 décembre 2018

Deux musulmans

Ce sont parfois des catholiques (mais jamais le pape ou les évêques) qui se sont révoltés contre les horreurs de l'inquisition. Au Paraguay, ce sont des jésuites qui ont dénoncé les massacres et les tortures infligées aux indigènes par les conquistadors.
De nos jours, il se trouve des musulmans, ou tout au moins des personnes élevées dans ce milieu, pour nous mettre en garde contre la cruauté, l'intolérance, et l'hypocrisie musulmanes. On pense à Salman Rushdie, bien sûr. En voici deux autres exemples :


« Continuez à allumer des bougies, à faire des dessins, à vous câliner, à fanfaronner avec des « même pas peur ! », à creuser le gouffre de la niaiserie avec des « Je suis Charlie », « Je suis Paris », « Je suis Bruxelles »… Non ! Je ne suis pas une ville ! Je suis en guerre !... Et quand on est en guerre, on ne fait pas des bisous et des câlins devant la caméra de BFM TV en guise de réaction aux attentats… Quand je vois la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, pleurnicher lors d’une conférence de presse, j’ai envie de hurler : « Virez-moi cette conasse et mettez-moi une Margaret Thatcher ou une Golda Meir ! »… Quand allez-vous cesser d’être dans le pathos dégoulinant, pour réagir en véritables guerriers ?... Continuez à chouiner. En attendant, les islamistes creusent vos tombes. »
(Myriam Ibn Arabi, professeur de français à Arcachon, franco-marocaine, de culture musulmane.


« Nous avons construit des outils pour dénoncer le  soviétisme et le nazisme, mais on peine à analyser le phénomène de l’islamisme alors qu’il n’est pas si différent ». Cette voix qui crie dans le désert est celle de  Boualem Sansal, auteur algérien de plusieurs succès de librairie.
 

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