samedi 18 juin 2016

Catégories



Il y a un grand nombre de lecteurs pour qui un roman doit rentrer dans une catégorie bien définie : roman sentimental, de guerre, d’espionnage, d'aventure, policier, érotique ou science-fiction. Quand on pense que Shakespeare mélangeait les genres au 16ième siècle, et qu'au 19ième Victor Hugo se battait encore pour le mélange des genres ! 
Peine perdue : presque tous les éditeurs (grâces soient rendues à écrituriales) insistent pour faire entrer les romans dans des casiers, ou des tiroirs, comme on voudra. Il leur faut absolument une étiquette.
Un roman érotique est écrit spécifiquement pour titiller le lecteur. A ce titre, je n'ai JAMAIS écrit de roman érotique. Lorsque des passages que l'on peut, à tort ou à raison, qualifier d'érotiques (c'est la mentalité du lecteur qui décide) se présentent dans le cours normal d'un récit, certains lecteurs deviennent aveugles à tout le reste. C'est ainsi que L’École du Serpent, en particulier, traîne comme un boulet sa réputation de roman érotique, alors qu'il ne s'agit que du combat et de la recherche existentielle d'une femme mal aimée de ses parents, et en particulier de sa mère.

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