mardi 2 janvier 2018

Iran



 Quelques jours avant Noël, le ministre des Affaires Étrangères anglais, Boris Johnson, est allé en Iran. Entre autres sujets de discussion, il a mentionné aux gouvernants le fait qu’une jeune femme iranienne, mariée à un citoyen britannique, et en visite chez sa famille, avait été emprisonnée avec son bébé.  Motif : tentative de renverser le gouvernement iranien. L’insondable absurdité de cette accusation était savamment calculée pour être en même temps une insulte et un défi. L’Iran ne reconnaît pas le statut de double nationalité. Cette femme était coupable d’avoir épousé un étranger, mais surtout un non-musulman.
À son retour, Boris Johnson a expliqué qu’il avait essayé (sans succès) de faire libérer cette jeune femme, puis il a ajouté qu’elle n’était pas la seule, et que d’autres Anglo-Iraniens étaient dans le même cas : agissements qui n’étonneront personne de la part d’une théocratie au service de la fameuse religion « de paix et d’amour ».

Fin de l’histoire ? Pas vraiment : à une semaine d’intervalle, j’ai reçu deux magnifiques dépliants m’encourageant à aller visiter les merveilles naturelles et architecturales de l’Iran… "Viens dans ma toile.” dit l’araignée. “Ne crains rien, je prendrai bien soin de toi.”

Aujourd’hui, l’Iran informe le gouvernement anglais qu’un réseau de terroristes iraniens est actif en Grande-Bretagne. L’Iran propose de collaborer afin de neutraliser ces terroristes. “Voyez comme nous sommes sympas : nous réprouvons le terrorisme. On va même vous aider !” Les Iraniens sont d’excellents joueurs d’échec. Ils ont roulé Obama dans la farine avec une déconcertante facilité. Qui va se faire avoir, cette fois ?

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