dimanche 18 novembre 2018

Brexit


À force de pinailler et de chipoter sur des queues de cerise ; à force d’inventer constamment de nouveaux obstacles, les mafieux de l’union européenne ont fini par rouler Teresa May dans la farine. Même François Hollande avait raison quand, au lendemain du référendum, il demandait au gouvernement britannique de déclencher l’article 50 dans les 48h. C’eût été certainement un choc pour le système, un peu chaotique peut-être, mais il ne faut pas sous-estimer le pouvoir d’adaptation de la population, et nous serions tirés d’affaire à présent.
Les discussions sans fin qui paralysent le processus portent toutes sur le marché, l’économie, les droits de douane, etc. En se focalisant sur les aspects financiers et administratifs du Brexit, on oublie le côté psychologique. Les Britanniques ont voté avec leur cœur : principalement, ils ne voulaient plus que les décisions d’ordre juridique leur soient imposées de l’extérieur. Une nation ne se sent souveraine que lorsqu’elle est libre de voter ses propres lois.

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