dimanche 11 mars 2018

La Promesse de l'Aube



Adolescent, j’avais beaucoup aimé Les Racines du Ciel tout en étant trop jeune pour en apprécier les beautés stylistiques. Plus tard, l’extraordinaire maîtrise du langage dont Gary/Ajar fait preuve dans La Vie devant soi m’avait à la fois charmé, séduit et impressionné.
On retrouve cette maîtrise dans La Promesse de l’Aube, mais (signe d’une intelligence supérieure) l’auteur en détecte lui-même les faiblesses. Il s’accuse de nombrilisme. Comme Jean-Jacques Rousseau, il se complaît dans la description d’épisodes douloureusement ridicules pour sa mère ou lui-même.
A-t-il vraiment voulu mettre le lecteur mal à l’aise ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire