dimanche 5 février 2017

Coup de chapeau



J’aimerais citer ici un article de mon amie et collègue Françoise Dubost-Luciani. Son humour anglais saupoudré de sarcasme voltairien est un délice :

Chers amis policiers, laissez une vieille dame vous donner quelques conseils qui vous éviteront d’être poursuivis au cas où vous tueriez ou blesseriez par erreur un délinquant particulièrement dangereux.
– Si vous n’avez pas le compas dans l’œil, ne partez jamais en opération sans vous être munis d’un double-décamètre. Je sais, son emploi ne sera pas facile, et vous demandera soit de requérir l’aide d’un  collègue, soit de déployer des trésors d’ingéniosité ; mais au moins, avant d'utiliser votre taser vous serez certains que votre agresseur sera séparé de vous par les sept mètres règlementaires .
Autrement, s’il vous reste de bonnes notions de trigonométrie, si vous connaissez votre taille et si vous pouvez évaluer celle du criminel, vous pouvez vous livrer à un rapide calcul afin d’évaluer la distance qui vous sépare, ce qui n’exigera aucune assistance. 

Mais, à mon avis, il existe des méthodes plus accessibles : ainsi vous pourriez transformer un vieux lance-flamme en lance-miel, lance-confiture de cerise, ou lance-mélasse. Aveuglé par ces substances poisseuses, au demeurant inoffensives, le misérable sera rendu parfaitement impuissant, et au lieu de vous retrouver en garde à vue, vous en serez quittes pour vous laver les mains et envoyer votre uniforme chez le teinturier.
Je vous déconseille le lance-peinture et le lance-colle-forte pourtant fort efficaces mais dont l’usage vous exposerait à des demandes de dommages et intérêts (généralement accordés) sans parler des inévitables poursuites de la part de la "justice".

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