Quand
on aime vraiment, profondément, passionnément, on souffre sans répit. On
souffre dès que l’on n’est plus avec l’être aimé, ce qui est logique.
Beaucoup moins logique (en apparence) est de continuer à
souffrir lorsqu’on est en compagnie de l’être aimé : lancinante et
délicieuse douleur dont paradoxalement on ne voudrait pour rien au monde se
débarrasser.
Et pourquoi cette souffrance ? Mais tout simplement parce que
le bonheur, le plaisir, la tendresse et l’amour lui-même sont éphémères. Se
sentir heureux en compagnie de l’être aimé, c’est savoir inconsciemment qu’un
jour on ne le sera plus. La soif d’absolu et la soif d’éternité sont les deux
poutres sur lesquelles notre cerveau nous a crucifiés.
"Carpe diem..."
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