Osiris,
tué par sa propre famille (comme, plus tard, dans une autre mythologie, Abel
par Caïn) fut « raccommodé » par Isis et ressuscita. Abel eut moins
de chance.
Jésus
est ressuscité, comme on le « sait ». Sous la pression de l’empereur
Constantin, il fut ensuite déifié par un
vote à la majorité des évêques au premier concile de Nicée
Le
Prêtre Jean, que les légendes placent soit au Sahel soit en Inde, n’a pas eu
besoin de ressusciter car il n’est jamais mort. Certains attendent encore son
retour.
La
nuit des temps est peuplée de fantômes. Le besoin de croire à une forme ou une
autre de résurrection ou de pérennité doit se cacher dans les gènes de toutes
les sociétés. Quelle est la signification profonde de ces croyances ?
Au
cinquième* siècle avant notre calendrier, Siddhârta Gautama, autrement dit
Sakyamuni (c’est à dire le sage de la tribu des Sakya), autrement dit Le
Bouddha, avait senti le danger en suppliant ses disciples de ne pas le déifier,
et par voie de conséquence, de ne pas l’immortaliser. Avec lui, le monde avait
fait un pas de géant vers la maturité mentale.
*De
récentes études archéologiques et historiques nous disent qu’il faut reculer
cette date d’environ 200 ans.
Notre
époque, par contre, fait parfois des pas en arrière vers l’infantilisme car
Elvis Priestley et Michael Jackson ne sont pas morts (Comment…vous ne saviez pas ?).
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