Est-ce une coïncidence ou peut-on
prudemment généraliser ? Dans ma vie professionnelle, et même depuis que j'ai
pris ma retraite, j'ai rencontré des femmes qui étaient presque toujours
joyeuses, rieuses, bavardes, bruyantes même, et pleines d'entrain. On est
attiré par ces femmes. Elles vous remontent le moral. Puis, un jour, on
s'aperçoit qu'elles essaient de torpiller votre carrière, ou qu'elles disent du
mal de vous. Je me suis rendu compte, au cours des décennies, que les femmes
sur qui on pouvait compter étaient en général plus discrètes ; pas tristes ou
neurasthéniques, mais simplement calmes, souriantes et réfléchies avec, la
plupart du temps, un discret mais très réel (et même décapant) sens de
l'humour.
Et les hommes ? Si j'ai dit
« femmes » c'est simplement que les circonstances ont voulu que je
travaille presque toute ma vie avec des femmes. Pour les hommes, il me semble
que l’on se méfie instinctivement des vantards et des matamores, des grandes
gueules au rire tonitruant et des monsieur-je-sais-tout.
« Le bruit et la
fureur » disait Shakespeare. Le bruit et la fureur sont-ils incompatibles
avec la générosité, l'honnêteté, la loyauté et l'amitié ? J'ai l'impression que
Shakespeare avait vu juste. Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois…
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