Esther Ranzen a présenté
pendant une dizaine d'années à la télévision britannique un programme pour les
consommateurs, style Que Choisir ou 60 Millions de Consommateurs.
Par la suite, elle s'est
faite le champion des enfants battus et maltraités.
Esther n'est ni philosophe
ni maître à penser mais voici deux de ses remarques sur la vie :
« En littérature,
musique, film ou théâtre n'ayez jamais honte de préférer la qualité à la
médiocrité. »
« Faire l'amour est la
seule drogue que je recommande. Ne regrettez aucune liaison, même si elle vous
a fait souffrir »
Esther ne fait que répéter
ce qu'avait déjà dit la reine : « La souffrance est le prix de
l'amour »... et aussi ce qu'avait écrit William Shakespeare il y a plus de
400 ans : « Better to have loved and suffered than never to have loved at
all » c'est à dire: « Il vaut mieux avoir aimé et souffert que de ne
jamais avoir aimé ».
Les oiseaux ont besoin de
deux ailes pour voler ; et il est impératif que les deux ailes soient de même
longueur. Nous aussi, humains, nous avons deux ailes : l'aile de la faculté
d'aimer et celle de la faculté de souffrir. Plus la première est longue, plus
la deuxième l'est également. Si l'on nous donnait la liberté de choisir la
longueur de nos ailes, quelle dimension choisirions-nous ?
En fait, la question ne se
pose pas : nous la possédons, cette liberté, et depuis notre adolescence, nous
avons choisi à la fois la dimension de notre extase et celle de notre douleur.
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