« Le propre des petits
esprits » disait mon ami Jean, maintenant décédé, « c'est qu'ils disent NON
quand ils auraient pu dire OUI. »
Qui n'a jamais eu affaire à un
fonctionnaire borné qui n'a pu résister au plaisir de vous dire NON ? Tous les
psys vous diront qu'il s'agit, bien sûr, d'un besoin de puissance. Celui ou
celle qui est bien dans sa peau et dans ses pompes, ne ressent pas le besoin
d'affirmer une supériorité – réelle ou fictive – sur les autres.
Dire NON quand il faut dire NON
est parfaitement légitime, mais dire NON quand on pourrait, sans inconvénient
pour soi-même ou les autres, dire OUI, est un signe de frustration et de
faiblesse. C'est le moment où le raté peut enfin se sentir maître de la
situation. Pour lui (ou elle), le plaisir de dire NON compense l'inconvénient
de se sentir rejeté, détesté ou méprisé. Mais cette compensation est
temporaire. A la longue, ils se retrouvent terriblement seuls et prisonniers de
leur égoïsme. Ce sont les autres, alors, qui leur disent NON.
Petite blague en post scriptum :
Le psy à l'un de ses clients :
« Mais non, monsieur, vous n'avez pas de complexe d'infériorité. Vous ÊTES
inférieur ! »
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