Au Brésil, on sacrifie des milliers d’hectares volés à la
forêt amazonienne pour produire des biocarburants.
En 1803, Paulmiers Dannecours, qui avait été gouverneur de
la Louisianne, se désolait de voir que les excellentes terres propices à la
culture du blé, aux confluents du Mississippi et du Ouachita, étaient presque
exclusivement consacrées à la culture du coton, alors que la population mourait
de fin. Voici sa conclusion :
Il en est arrivé ce
qui arrivera toujours dans tous les pays où une production de la terre
conviendra mieux au commerce qu’aux premiers besoins de l’homme : la
première a eu la préférence. L’avarice l’a emporté sur la convenance.
Ce brave gouverneur avait plus de 200 ans d’avance sur nous.
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