« Je
déteste les riches » a dit François Hollande. Ayant vécu de 1971 à 1974 au
milieu non seulement des riches mais des immensément riches, je n’en
suis pas très friand moi-même car la richesse ressemble au levier
d’Archimède : elle donne le pouvoir d’amplifier ce que l’on est. Généreux
si on l’est par nature, égoïste, arrogant, avide, exploiteur ou tout simplement
méchant par “plaisir” selon les cas. Nous sommes faibles. Ce sont donc souvent
les plus bas instincts qui dominent. La richesse fait fructifier nos instincts
comme le fumier fait pousser toutes les plantes, sans distinction, y compris
les mauvaises herbes.
François
Hollande a cependant oublié deux choses essentielles :
1.
Lorsqu’on
ne peut en imposer par l’argent, on essaye autre chose : brutalité,
malhonnêteté, agressivité, manifs, rigidité administrative et syndicale ou tout
simplement l’acquisition d’un pit-bull ou d’un rottweiller. S’il suffisait
d’être riche pour être méprisable, ce serait tellement simple ! C’est
pourtant ce que les François Hollande de ce monde voudraient nous faire croire.
2.
On
a bien essayé d’éliminer les riches de la société. Cela s’est fait de 1917 à
1989 en Union Soviétique. On se retrouve alors avec 0,01% de riches, c’est à
dire les dirigeants du parti communiste, et 99,99% de pauvres. Nous n’en sommes
pas là mais nous y tendons tout doucement.
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