Lors des
dernières élections américaines, quelques 200000 personnes de plus ont voté
pour Hillary Clinton que pour Donald Trump. On comprend la colère de certains.
Le système des grands électeurs date de l’époque où il fallait plusieurs jours
pour que les résultats arrivent à la capitale de chaque État, et encore
plusieurs jours pour qu’ils arrivent à Washington. C’était l’époque du Pony Express, un service postal basé
entièrement sur le transport à cheval. Le système des grands électeurs, qui
nous paraît bien compliqué, était vu à l’époque comme un moyen de
simplifier le procédé.
Déjà, en 1962,
Richard Nixon avait obtenu plus de voix que John Kennedy, mais moins de grands électeurs. Il avait donc été battu.
Le succès de
Donald Trump est d’autant plus extraordinaire que, à l’exception de deux ou
trois feuilles de chou locales, toute la presse, grande ou petite, quotidienne
ou hebdomadaire, s’est déchaînée contre lui avec une agressivité, et surtout une
vulgarité qui laisse loin derrière ce que l'on pourrait reprocher aux propos de Trump lui-même. On
peut dire que les media ont bien rigolé. La revue Newsweek
qui, il y a seulement deux ou trois ans, était un modèle de journalisme
responsable, toujours analysant le pour et le contre, était devenue une harpie,
pleine de mépris et de coups bas.
Apparemment, The New York Times et The Washington Post ont publié leurs
excuses pour les débordements qu’ils se sont permis durant la campagne
présidentielle. Verra-t-on Le Monde en
faire autant ?
La vague de
haine et de moqueries des media américains contre Donald Trump a certainement
fait pencher la balance en faveur de Clinton. Nous avons assisté à un lavage de cerveau en règle, organisé et financé, qui a exacerbé les haines et
conduit aux incidents que l’on déplore aujourd’hui.
J'aurais voté pour Trump. Malgré cela, à l’avenir je
souhaite sincèrement que le président soit élu au suffrage universel englobant
tous les États. Ce serait quand même plus logique !
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