Quatorze ans
Tu auras toujours quatorze ans
ma calme et douce lycéenne
aux grands yeux bleus, aux blonds cheveux,
au regard triste et douloureux,
aux longues jambes remontant
sous l'ombre d'un manteau d'hiver.
Ayant perdu Papa, Maman,
tu vivais chez tes grands parents.
Tu recherchais ma compagnie
et moi, perclu de religion,
je ne savais comment t'aimer.
J'étais ce que voulait mon âme.
et je pliais sous la douleur
d'un catholicisme imposteur,
ce poison qui détruit les cœurs.
Et comment vas-tu maintenant ?
Ton rêve est-il toujours vivant ?
Le mien est mort depuis longtemps.
Tu auras toujours quatorze ans ans.
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