Il y a un grand nombre de lecteurs pour qui un roman
doit rentrer dans une catégorie bien définie : roman sentimental, de guerre,
d’espionnage, d'aventure, policier, érotique ou science-fiction. Quand on pense
que Shakespeare mélangeait les genres au 16ième siècle, et qu'au 19ième Victor
Hugo se battait encore pour le mélange des genres !
Peine perdue : presque tous
les éditeurs (grâces soient rendues à écrituriales)
insistent pour faire entrer les romans dans des casiers, ou des tiroirs, comme
on voudra. Il leur faut absolument une étiquette.
Un roman érotique est écrit spécifiquement pour
titiller le lecteur. A ce titre, je n'ai JAMAIS écrit de roman érotique.
Lorsque des passages que l'on peut, à tort ou à raison, qualifier d'érotiques
(c'est la mentalité du lecteur qui décide) se présentent dans le cours normal
d'un récit, certains lecteurs deviennent aveugles à tout le reste. C'est ainsi que L’École du Serpent, en
particulier, traîne comme un boulet sa réputation de roman érotique, alors
qu'il ne s'agit que du combat et de la recherche existentielle d'une femme mal
aimée de ses parents, et en particulier de sa mère.
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