À force de pinailler et de chipoter sur des queues de cerise ;
à force d’inventer constamment de nouveaux obstacles, les mafieux de l’union
européenne ont fini par rouler Teresa May dans la farine. Même François
Hollande avait raison quand, au lendemain du référendum, il demandait au
gouvernement britannique de déclencher l’article 50 dans les 48h. C’eût été
certainement un choc pour le système, un peu chaotique peut-être, mais il ne faut
pas sous-estimer le pouvoir d’adaptation de la population, et nous serions
tirés d’affaire à présent.
Les discussions sans fin qui paralysent le processus portent
toutes sur le marché, l’économie, les droits de douane, etc. En se focalisant
sur les aspects financiers et administratifs du Brexit, on oublie le côté psychologique.
Les Britanniques ont voté avec leur cœur : principalement, ils ne
voulaient plus que les décisions d’ordre juridique leur soient imposées de l’extérieur.
Une nation ne se sent souveraine que lorsqu’elle est libre de voter ses propres
lois.
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