Un court article sur Facebook m’a « interpelé »
comme on dit maintenant en novlangue. Cet article illustrait le fait qu’un étudiant
en latin, philosophie, Histoire ou littérature quitte l’université avec son
doctorat et… $150 000 de dette. Il trouvera (s’il a de la chance) un emploi à
$30 000 pour commencer.
Un apprenti électricien, étudie pendant 3 ans, obtient sa
qualification avec zéro $ de dette, et commence à travailler à $40 000 par
an en moyenne. S’il se spécialise dans la réparation du réseau électrique, il
montera vite à $80 000.
Le nombre d’étudiants dans les domaines non-scientifiques et
non-techniques va diminuer. Est-ce un mal ? Si oui ne faudrait-il pas,
pour compenser, rétablir la gratuité pour les études universitaires, quitte à
être beaucoup plus exigeant et rigoureux au stade des examens d’entrée ?
Un ami d’enfance m’a dit un jour : “Le fait que, dans
les grands pays européens et américains l’on puisse trouver quelqu’un qui soit
capable de déchiffrer un manuscrit du dixième siècle, de traduire un livre
écrit en lituanien, d’enseigner la littérature et la philosophie, ou encore d’expliquer
les rites funéraires des Mérovingiens, est précisément ce qui nous distingue
des nations barbares.”
Je serais plutôt d’accord avec lui.
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