Adolescent, j’avais beaucoup aimé Les Racines du Ciel tout en étant trop jeune pour en apprécier les
beautés stylistiques. Plus tard, l’extraordinaire maîtrise du langage dont Gary/Ajar
fait preuve dans La Vie devant soi m’avait
à la fois charmé, séduit et impressionné.
On retrouve cette maîtrise dans La Promesse de l’Aube, mais (signe d’une intelligence supérieure) l’auteur
en détecte lui-même les faiblesses. Il s’accuse de nombrilisme. Comme
Jean-Jacques Rousseau, il se complaît dans la description d’épisodes
douloureusement ridicules pour sa mère ou lui-même.
A-t-il vraiment voulu mettre le lecteur mal à l’aise ?
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