Lorsqu’une
personne ne comprend pas ce que l’on dit ou ce que l’on écrit, il est toujours
possible que l’on se soit mal exprimé. Cela peut arriver à tout le monde. Quand
cette personne comprend le contraire de ce que l’on voulait dire, ça devient
plus grave.
On a
toujours su que les personnes d’intelligence limitée ont tendance à se
focaliser sur deux ou trois termes dans une phrase sans chercher à absorber le
vrai sens de la phrase.
Cas extrême datant
de quelques décennies : j’ai envie d’acheter une radio d’assez bonne qualité
(un « transistor » comme on disait à l’époque) mais avec une poignée,
de façon à pourvoir la porter aisément d’une pièce à l’autre. Je demande au
vendeur*, visiblement un Arabe : « Y a-t-il un mode d’emploi pour
régler les fréquences ? »
« Non,
pas de mode d’emploi. »
« Ça, c’est
idiot. » Le vendeur devient écarlate et démarre au quart de tour : « Comment,
vous me traitez d’idiot ? » S’ensuit une tirade assaisonnée d’insultes.
Dois-je préciser que je suis allé acheté ma radio ailleurs ?
Dans les
écoles, la dictée n’est pas la seule victime des iconoclastes anti-français et
anti-culture : l’explication de texte représente une autre victime. Entraîner
les enfants à comprendre exactement ce qui est dit ou écrit, est devenu
ringard.
Résultat ?
Même les gens d’intelligence normale ne comprennent plus vraiment ce que l’on
dit, et répondent en tangente dans une direction souvent inattendue.
On pourra
déverser des milliards dans ce que l’on appelle bien à tort l’Éducation
Nationale, si l’on n’entraîne pas les enfants à une certaine rigueur de la
pensée, on saignera les contribuables pour ne créer que du vide.
Vendeur*.
Pour les soixante-huitards et leurs descendants, il n’y a plus de vendeurs,
seulement des commerciaux.